Aujourd’hui les applications proposées sont devenues un argument de taille pour déterminer la meilleure banque. Elles se différencient toutes de part leurs ergonomie, leurs fonctionnalités et leur rapidité à exécuter des actions. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, les applications les mieux notées ne sont pas celles que vous imaginez.
Selon l’étude Banque et digital de CCM Benchmark, réalisée en 2016, presque la moitié des français ont utilisé leur smartphone pour consulter leurs comptes bancaires contre 29% qui optent encore pour l’utilisation de leur ordinateur. C’est pour cette raison que les banques travaillent régulièrement sur l’élaboration d’application de plus en plus ergonomiques et pratiques. Les notes données aux applis depuis le Google Play, l’Apple Store ou même le store de Microsoft sont très variées.
Afin d’y voir plus clair nous vous dévoilons les moyennes des notes des applications appartenant aux banques en ligne, banques traditionnelles et néobanques. A noter que ces notes sont tout de même subjectives car certains utilisateurs ont davantage évalué la prime de bienvenue que l’application en elle-même. Il faut donc prendre ces résultats avec des pincettes.
| Banques | Google Play | Apple Store | Store de Microsoft |
|---|---|---|---|
| Boursorama | 2.8 | 2.6 | - |
| BforBank | 3.2 | 2.1 | - |
| Hello Bank | 2.7 | 2.9 | 2.9 |
| ING Direct | 3.4 | 3.0 | 3.8 |
| Fortuneo | 3.7 | 3.6 | - |
| Monabanq | 3.1 | 3.0 | - |
| Monabanq | 4.0 | 2.7 | 4.1 |
| Moyenne | 3.27 | 2.84 | 3.6 |
Que penser des banques en ligne ?
En regardant le tableau ci-dessus, cela donne une idée générale de la qualité des applications elle-même ou en fonction du smartphone (système d’exploitation). On constate alors que les applications des banques en ligne (ING Direct, Fortuneo, Boursorama, etc.) semblent être les moins bien notées peu importe le smartphone utilisé.
Pourtant, les interfaces mobiles des banques en lignes semblent bien plus peaufinées et abouties. Les raisons ne sont pas clairement identifiables mais il y a deux pistes qui pourraient expliquer ces différences :
- Les choix d’architectures techniques des banques en ligne ne sont pas optimales et rendent leurs applications plus fébriles ;
- Les clients des banques en ligne sont plus adeptes des nouvelles technologies et sont donc plus exigeants ;
La réactivité et l’ergonomie sont privilégiés
On constate qu’il y a beaucoup de différences selon les établissements et en particulier lorsqu’il s’agit de banque en ligne. Par exemple, sur le Google Play, l’application de Boursorama et d’Hello Bank détiennent les moins bonnes notes parmi plus de 20 interfaces. En contrepartie, l’application de Monabanq fait partie des mieux notées alors que les fonctionnalités qu’elle propose sont bien plus restrictives :
- impossible de bloquer temporairement sa carte bancaire ;
- les opérations effectuées ne sont pas pris en compte en temps réel ;
Pourtant, ING Direct qui propose ces services là et est moins bien noté que Monabanq ce qui prouve que ce n’est pas le critère le plus important aux yeux des utilisateurs.
Bien au contraire, ce qui ressort le plus dans les commentaires laissés par les clients est la facilité d’utilisation de l’interface.
Petite exception avec la Société Générale qui propose une application très bien développée, complète et qui se hisse devant toutes les autres au vu des commentaires laissés par les clients. Elle propose entre autres :
- L’agrégation de comptes ;
- Le paiement mobile avec Paylib ;
- Le paramétrage des plafonds de carte ;
- Les virements SMS ;
Les néobanques sont bien rodées
Sans aucun doute que les néobanques proposent les meilleures applications bancaires avec une note moyenne de 4/5. Les utilisateurs de N26, une néobanque allemande, octroient des notes allant de 4.4 à 4.8 variant en fonction du smartphone utilisé, plus particulièrement du système d’exploitation sur lequel est installé l’application. Ce qui est apprécié est avant tout l’ergonomie et les fonctionnalités inédites.
Ce n’est pas le fruit du hasard, les sociétés qui les ont conçues se sont focalisées sur le mobile first, et leur application est un enjeu capital pour la conquête de leurs nouveaux clients.
En France, c’est C-Zam et Nickel qui prennent la relève et qui se placent généralement au-dessus des établissements de crédit sans pour autant concurrencer N26, bien loin devant.
| Néobanques | Google Play | Apple Store | Smartphone Windows |
|---|---|---|---|
| Nickel | 3.7 | 2.6 | - |
| Revolut | 4.8 | 4.9 | - |
| C-Zam | 3.2 | 3.6 | - |
| N26 | 4.4 | 4.8 | - |
| Moyenne | 4.0 | 4.0 | - |
Notons que les applications Windows ne sont pas une priorité pour les acteurs à distance qui semblent les délaisser. Pour preuve : il n’y a pas une seule néobanque en France qui dispose d’une application Windows. Concernant les banques en ligne il y a uniquement Monabanq, ING Direct et Hello Bank qui en propose une.
La part de marché des smartphone Windows est tombé sous la barre des 6% et continue sa descente. Pour cause, Microsoft a annoncé qu’il ne continuerait pas la guerre des systèmes d’exploitation pour Smartphone.
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