Jeudi 8 mai, Barclays a annoncé la suppression de 7 000 postes supplémentaires portant à 19 000 le nombre de salariés devant quitter l’entreprise d’ici 3 ans.
14 0000 suppressions pour 2014
La banque britannique, orientée en clientèle aisée, a décidé de couper drastiquement dans ses effectifs avec une restructuration conséquente. La branche investissement - qui a grandement contribué au rendement de Barclays avant de voir dernièrement ses profits dégringoler - sera la plus affectée par la suppression de postes puisqu’elle devrait voir partir plus d’un quart de ses salariés d’ici 2016. Dès cette année 2014, Barclays a informé de la séparation de 10% du personnel global du groupe soit 14 000 emplois contre les 10 000 annoncés en février dernier.
La réduction des 19 000 postes se fera aux quatre coins du monde, 9000 suppressions sont par exemple à compter au Royaume-Unis. En revanche aucune coupe dans les effectifs en Afrique n’est prévue puisque la banque britannique spécule sur l’émergence du continent qui lui octroie déjà des bénéfices.
Un effectif réduit, un champ d’action moins vaste
La banque outre-manche se prépare à recentrer son activité. «C’est une simplification courageuse de Barclays. Nous serons une banque internationale focalisée et opérant uniquement dans des domaines où nous avons les compétences, la taille et les avantages compétitifs», insiste le directeur général Antony Jenkins. Conséquence, Barclays prévoit de créer une structure de défaisance chargée de se libérer d’entités ou de portefeuilles qui ne correspondent plus aux nouvelles priorités stratégiques du groupe. La banque d’investissement, qui représentait jusqu’à lors 50% des actifs pondérés sera réduite à 30%.
Ce sont désormais autour de 4 pôles d’activités que Barclays compte s’orienter : la banque personnelle et d’entreprise, les cartes de crédit, la banque d’investissement (surtout concentrée sur le Royaume-Uni et les États-Unis) et l’Afrique.